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Publié le par www.acœurouvert.eu

 

Partie 2

Accidentel ou voulu ?

Pour cette 'Partie deux', au fil des semaines, une série d’articles traitant du microscopique jusqu’à l’intergalactique, ils constituent quatre grandes preuves de l’existence d’un Concepteur - d’un Créateur. Les preuves que nous allons vous présenter vous permettront de voir certains aspects de la création d’une façon différente de ce que vous avez pu voir jusqu’à maintenant. Nous ferons comme nous l’avons fait pour le sujet ténébreux de l’évolution. Chaque partie est complète en soi, mais toutes doivent être lues pour pouvoir saisir pleinement l’étendue et la complexité du design de l’univers. Préparez-vous à apprendre des choses que vous n’avez sans doute jamais comprises ou lues auparavant.

Voir clair - L'histoire de l'oeil humain

Vos yeux comptent pour 80% de toute l’information qui atteint votre cerveau. C’est ce qui en fait de loin l’organe sensoriel le plus important. Essayez d’imaginer vivre sans la vision.

Vous seriez étonnés de voir comment la science a soigneusement étudié l’œil humain, des fonctions de l’œil interne jusqu’à la façon dont la lumière forme une image dans votre cerveau.

Toutefois, bien que le fonctionnement de l’œil soit parfaitement connu, son origine semble enveloppée de mystère. Comme nous l’avons vu, ce qui n’est réellement qu’une théorie de l’évolution est considéré comme un fait. On l’enseigne aux enfants à l’école et la majorité des scientifiques souscrivent à ses principes. Alors, voyons si l’évolution peut nous donner une indication de l’origine de l’oeil. Si oui, alors il doit y avoir des créatures à partir desquelles celui-ci a évolué.

L’histoire de cet organe va vous inspirer et, excusez le jeu de mots, vous ouvrir les yeux ! L’absence de preuves "évolutives" révèle la véritable origine de l’œil et de la création dont il a fait l’objet.

Comment fonctionne-t-il ?

Avant d’examiner l’œil à la lumière de l’évolution, nous devons d’abord comprendre comment il fonctionne et quels systèmes permettent aux photons de devenir une image. Peut-être vous demandez-vous ce qu’est un photon ?

L’univers entier est fait de particules minuscules, microscopiques et même beaucoup plus petites. La combinaison de ces particules est ce qui constitue la matière - l’univers dans lequel nous vivons. Une de ces "particules" de base est le photon. Ces derniers viennent des étoiles (le Soleil) et ils sont la raison pour laquelle nous pouvons percevoir la lumière. Sans photon, pas de lumière !

Vous êtes constamment bombardé par ces particules. La façon dont les objets reflètent la lumière détermine comment nous en percevons les couleurs, les textures et leurs surfaces. Tout ce que nous voyons dépend de la façon dont les substances absorbent ou reflètent les photons.

À titre d’exemple, regardons deux extrêmes : (1) un miroir et (2) une surface noire. Si vous éclairez un miroir, la lumière sera réfléchie. Par contre si vous éclairez une surface noire, très peu de lumière sera réfléchie. La façon dont réagit une surface à la lumière détermine sa couleur. Bien que cela constitue une explication très élémentaire sur la façon dont réagissent les photons pour produire des différences dans ce que nous voyons, cela suffit pour expliquer le rôle que jouent les yeux dans ce processus.

Donc, lorsque la lumière est réfléchie par un objet elle est modifiée puis elle pénètre dans votre œil. Imaginez les photons comme autant de granules se propageant en ligne droite. Cela devrait vous aider à visualiser leur route dans votre œil et vers votre cerveau.

Les détails complexes

À l’intérieur de l’oeil

L’illustration "l’intérieur de l’œil" n’est qu’un aperçu de l’œil. Nous n’avons pas encore parlé de la façon dont le cerveau interagit avec l’œil, ou de toute autre mesure corrective que l’œil applique lorsqu’il détecte un problème. Toutefois, avant d’aborder ce sujet, voici la représentation détaillée de ce qui se passe réellement quand un "granule" entre en contact avec votre rétine.

Ceci peut vous paraître très détaillé et complexe, mais c’est justement la raison pour laquelle l’œil est un miraculeux chef-d’œuvre.

Lorsque la lumière frappe la rétine, un photon réagit avec une molécule appelée 11-cis-retinal qui en quelques picosecondes se transforme en transrétinal. Ce changement de forme [11-cis à trans] entraîne un changement de forme de la protéine appelée rhodopsine à laquelle la molécule est solidement attachée. Cette métamorphose change son comportement, la faisant adhérer à une autre protéine appelée transducine. Avant d’entrer en contact avec la rhodopsine, la transducine était liée à une autre petite molécule appelée GDP. Cette dernière est remplacée par la GTP (molécule proche de GDP mais qui agit différemment) au moment où la transducine réagit avec la rhodopsine activée.

Les bâtonnets et les cônes

Dans la majeure partie de la rétine, les cônes et les bâtonnets sont mélangés. Par contre, il ya une zone qui contient seulement de cônes, la macula (ou tache jaune). Cette zone permet une vision avec une grande résolution optique. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de la dégénérescence maculaire. La dégénerescence de cette zone est responsable de cette maladie.

Ce complexe s’attache alors à une protéine appelée phosphodiestérase qui est localisée dans la partie intérieure de la membrane cellulaire. Lorsque cette molécule s’attache à la rhodopsine activée, elle a la capacité de couper une autre molécule appelée cGMP (apparentée à la GDP et à la GTP). Au tout début, il y a beaucoup de cGMP dans la cellule, mais la phosphodiestérase diminue sa concentration, un peu comme si on enlevait le bouchon du bain pour baisser le niveau de l’eau.

Une autre protéine membranaire qui se combine avec le cGMP, est appelée "canal ionique". Ce canal permet de régulariser le nombre d’ions de sodium dans la cellule. Normalement, ce canal à sodium permet au sodium d’entrer dans la cellule alors qu’une autre protéine permet de le pomper à l’extérieur. L’action conjuguée du canal et de la pompe permet de maintenir le niveau des ions sodium à l’intérieur d’un mince écart. Lorsque la quantité de cGMP est réduite suite à l’action de la phosphodiestérase, le canal ionique se ferme pour que la concentration cellulaire d’ions sodium positifs soit réduite. Cela entraîne un déséquilibre des charges électriques en l’intérieur et l’extérieur de la membrane cellulaire ce qui produit un courant électrique qui est ensuite transmis le long du nerf optique vers le cerveau. Le résultat final, une fois interprété par le cerveau, s’appelle la vision. ("Evidence for Intelligent Design from Biochemistry" Michael Behe).

Il n’est pas nécessaire de comprendre l’ensemble des phénomènes qui entraînent ces impulsions vers votre cerveau, mais il est nécessaire de reconnaître l’extrême complexité requise pour que le processus se produise. Peut-être réalisez-vous à quel point le concept de l’évolution est si ridicule lorsqu’on l’applique à l’œil.

La machine a besoin d’un logiciel

Les éléments de votre œil - le cristallin, l’iris, la rétine, etc. - sont responsables de l’envoi de signaux électriques vers votre cerveau. Mais comment ce dernier sait-il quoi faire avec ces signaux lorsqu’il les reçoit ?

L’œil du trilobite : L’évolution à l’envers ?

Le cœur de la théorie de l’évolution est que tous les animaux ont évolué à partir d’autres créatures plus simples. Tout a commencé dans une flaque de matière vivante qui a évolué en quelque chose de plus complexe, puis en créatures diverses et qui sont ensuite devenues des animaux.

Ce concept est basé sur la supposition qu’avec le temps, tous les organismes s’améliorent par la sélection naturelle - la survie des mieux adaptés. Bien que ce concept soit parsemé de trous, supposons, pour un moment, qu’il est vrai.

Vous vous attendriez à ce que le registre fossile montre avec le temps, des créatures qui sont devenues de plus en plus complexes. Cela serait encore plus vrai en ce qui concerne les systèmes de vision. Parce que, chez les créatures mêmes les plus simples, la vision est très complexe, on s’attendrait à ce que cela prenne des millions d’années avant qu’un système visuel complexe apparaisse.

Toute chose complexe qui apparaîtrait trop rapidement, ou avant un autre organisme précurseur, serait un objet d’embarras pour les adeptes de l’évolution.

Et le trilobite fit son entrée. Ces invertébrés maintenant disparus existaient en grand nombre dans les océans du monde et remontent à l’ère précambrienne - soit à environ 400–500 millions d’années. Ce qui est remarquable chez ces animaux est qu’ils possédaient un système de vision remarquablement complexe.

Leurs yeux étaient si complexes qu’il n’y a aucun invertébré – et même un grand nombre de vertébrés aujourd’hui qui possèdent quelque chose de comparable. De plus, ces créatures semblent avoir fait leur apparition soudainement sans aucun fossile préalable apparenté.

Le professeur Richard Fortey, un chercheur au Musée d’histoire naturelle de Londres déclare : "Nous savons que les premiers trilobites possédaient déjà un système visuel bien développé. En effet, les grands yeux trouvés dans le genre Fallotaspis du Maroc, prouvent que cette vision sophistiquée remonte à au moins 540 millions d’années, à l’ère cambrienne".

Il poursuit, en parlant des trilobites du genre Phacops, "une structure manifestement très sophistiquée (encore plus que l’œil à lentille hexagonale [habituel] du trilobite), l’œil à cristal du Phacops est l’équivalent d’un coupé sport à l’âge des anciens tacots" ("Crystal Eyes" Natural History 109, nº 8).

Avec de telles déclarations de la part d’un paléobiologiste de renommée mondiale, on assène un véritable coup de massue à la théorie de l’évolution.

Imaginez-vous un ordinateur avec toutes ses composantes dont la plupart sont trop compliquées pour que la majorité des gens puissent en comprendre le fonctionnement. Quelle qu’en soit la complexité, sans logiciel, il ne peut rien faire. Votre ordinateur ne se mettra même pas sous tension sans un logiciel même élémentaire lui disant quoi faire.

Il en est de même avec l’œil. Tous les mouvements de celui-ci sont dirigés par le cerveau. C’est lui qui dit à l’œil de se fixer sur quelque chose, de faire la mise au point, d’ouvrir ou de fermer l’iris juste assez pour laisser la bonne quantité de lumière atteindre la rétine.

Maintenant que vous comprenez la base de son fonctionnement, faites cette simple expérience afin de constater les nombreuses interactions entre votre cerveau et votre l’œil. Alors que vous lisez ces mots, regardez quelque chose au loin

En faisant cela, réalisez que vous avez dû remuer les muscles de votre œil, changer l’iris et ajuster le cristallin afin de pouvoir mettre au point l’image distante.

Cela nous amène au dernier point nécessaire à la compréhension du fonctionnement de l’œil. Comment le cerveau sait-il comment transformer plus de cent millions d’impulsions en quelque chose que nous pouvons voir ? Si celui-ci ne savait pas comment traiter ces photons et équilibrer ce que chaque œil peut voir, il n’existerait pas d’image cohérente, aucune vision.

Il y a également un autre processus étonnant qui a lieu. Dans tout système à lentille unique (comme notre œil), l’image qui est reçue est inversée. Alors, non seulement votre cerveau rassemble-t-il tous ces millions de photons, mais il sait aussi qu’il faut inverser l’image !

Tout comme c’est le cas avec les logiciels d’ordinateurs, le cerveau doit être programmé afin de savoir comment interpréter les données. Il doit savoir quelles couleurs sont représentées par tel type d’onde et comment l’ensemble doit s’ajuster. En y pensant bien, ce que vous voyez avec vos yeux n’est en fait qu’une image que votre esprit a créée. Dis d’une autre façon, c’est une version vive de ce que vous pouvez visualiser les yeux fermés.

Le cerveau humain est vraiment l’organe le plus extraordinaire qui n’ait jamais été créé.

À moins que ce "logiciel" ne soit apparu au même moment que vos yeux, ces derniers sont absolument inutiles.

Ici encore, bien qu’il semble impossible que l’oeil ait pu évoluer, quelles sont les chances pour les deux, le logiciel et la machine soient apparus au même moment ?

Comprenez-vous pourquoi les évolutionnistes évitent les discussions au sujet de l’œil ?

Simplement impossible

Même par cet article, vous commencez à voir l’extraordinaire complexité de l’œil humain. Réfléchissez un moment à la complexité requise pour former le premier œil. Ou demandez-vous, qu’est-ce qui a permis aux cellules de devenir sensibles à la lumière ? Ou, pourquoi les trilobites et leurs yeux ont disparu ?.

On ne parle jamais de ces sujets

Et il y a encore plus étonnant. On n’a jamais essayé d’expliquer le processus par lequel un œil a pu évoluer à partir d’une forme plus simple.

Mais, est-ce si étonnant ? Lorsqu’on ne peut expliquer le processus par l’évolution, il ne reste qu’une seule autre option, cela a été conçu ! Et il s’agit là d’une option que la plupart des scientifiques refuseraient d’admettre.

Le roi David a déclaré, "Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse" (Ps 139.14). L’œil humain est certainement un exemple de chose merveilleuse.

Étant donnée la complexité qu’on retrouve dans l’oeil humain - un seul organe d’une seule créature, vous pouvez comprendre que Dieu dise, "L’insensé dit en son coeur : Il n’y a point de Dieu !" (Ps 14.1).

Dieu sait que des êtres physiques ont besoin de preuves physiques. Nous avons besoin de voir des preuves de l’existence de notre Créateur.

"En effet, depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c’est-à-dire sa puissance et sa nature divine, se voient dans les œuvres qu’Il a faites" (Rom 10.20 – français courant).

Il s’agit seulement d’une autre preuve qui indique la véritable origine de l’œil et de tout l’univers : Le Dieu de la Bible ! Les preuves ont toujours existé, pour ceux qui veulent vraiment voir !

Cartographier l’univers

En 1986, une étape importante a été franchie en astronomie et en astrophysique par l’introduction d’un nouvel outil. La position des amas de galaxies a pu être représentée à l’aide d’un modèle par ordinateur. Bien que des dizaines d’études aient déjà été faites sur la distribution des galaxies pour en cartographier la distribution dans différents segments de l’univers, aucune n’avait essayé de couvrir une étendue aussi vaste.

Pour la toute première fois, les scientifiques ont été capables d’obtenir un concept visuel de ce à quoi ressemblait l’univers. Selon la théorie du Big Bang, acceptée par la majorité de la communauté scientifique, une énorme explosion est censée avoir propulsé la matière dans toutes les directions à partir du point d’origine. D’après ce que dit cette théorie, les gros éléments tels les galaxies et les amas de galaxies devaient nécessairement être distribués de façon aléatoire.

Qu’est-ce que cette nouvelle vision de cette large étendue de l’univers a révélé ? Tout, sauf une distribution aléatoire !

Après avoir confirmé la forme de ces galaxies et de ces amas de galaxies, le monde scientifique fut renversé. Ce nouveau panorama révéla une structure particulière faite de plus de 1000 galaxies ayant l’apparence d’un homme. Non seulement la théorie de la distribution aléatoire fut elle discréditée, mais pour comble de malheur, les scientifiques partisans de l’évolution contemplaient les galaxies de l’univers ayant la forme d’un homme.

Bien entendu, aucun d’entre eux n’accorda de signification à la forme de cette structure. Toutefois, suite à cette découverte, cela poussa certains à remettre sérieusement en question la théorie du Big Bang, réaction qui mit ses partisans fortement sur la défensive.

Une vision à grande échelle

Les astronomes au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics à Cambridge Massachusetts avaient créé cette nouvelle technique de visualisation des données en en réduisant la taille pour les rendre visibles à l’aide d’un modèle informatique. Malgré cette réduction, la représentation était relativement fidèle compte tenu des énormes distances.

Pour la première fois, l’homme pouvait voir des structures de l’univers s’étendant sur une distance de 500 millions d’années lumières. Il a pu voir à grande échelle des structures à l’aspect de murs entourés par des zones vides. La toute première formation découverte dans le proche univers fut celle d’une image ressemblant à un homme. À cause de son torse allongé, les scientifiques le surnommèrent "the stick man" (ou l’homme bâton). C’était grandiose, non seulement à cause de ses dimensions, mais aussi par le fait que cela a changé la compréhension même que l’homme a de l’univers.

Certains scientifiques avouent à contrecoeur que la théorie du Big Bang a perdu une certaine crédibilité et aurait besoin d’une révision sérieuse. Toutefois, la majorité n’est pas prête à laisser aller cette croyance à la mode, bien que leur foi dans le Big Bang, de leur propre aveu, soit en perte de vitesse.

La Dre Margaret Geller, astronome au Smithsonian Institute, a admis que l’homme bâton "constitue une preuve irrésistible que les galaxies se concentrent en structures bidimensionnelles comme si elles s’étaient condensées à partir du vide cosmique à partir de la surface de bulles invisibles. Plus tard, lorsque Geller a rédigé le rapport du relevé des galaxies du CFA [Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics], elle a comparé la distribution des galaxies de l’univers à une tranche à travers la mousse de savon dans l’évier de la cuisine. Sa métaphore montrait que les astronomes étaient terriblement confus quant à la façon dont l’univers s’était formé" ("Beyond the Soapsuds Universe", Gary Taubes, Discover).

Les termes utilisés dans l’admission franche de Mme Geller en ce qui concerne les structures galactiques "se condensant hors du vide cosmique", semblent dire que les preuves scientifiques confirment davantage la création au fur et à mesure que la recherche avance.

Il y a quelques faits à propos de "l’homme bâton" qui sont plutôt fascinants. Les quelque mille galaxies qui le constituent sont aussi proches que 30 millions d’années-lumières alors que d’autres sont aussi éloignées que 650 millions d’années-lumières. Le relevé renfermant la formation couvrait la vue vers le nord à partir de la Terre. Le torse de l’homme est au centre et pratiquement aligné avec le nord réel, en ligne avec l’axe de rotation de la Terre.

Une observation communément acceptée parmi certains astronomes à l’esprit ouvert a été exprimée par le Dr Craig Tyler du collège de Fort Lewis au Colorado : "L’homme bâton - les résultats de ce premier relevé semblent nous dire qu’il y a là un message à notre endroit, des galaxies disposées en forme d’être humain. Toutefois, d’autres 'tranches' du ciel ne possèdent pas de telles formations. Ces caractéristiques sont intéressantes parce qu’elles semblent dire que nous occupons une place prépondérante dans le cosmos".

En ce qui regarde les distorsions de cette image qui a conduit l’équipe de Geller à l’appeler "l’homme-bâton", le Dr Tyler poursuit, "en réalité, la disposition linéaire des galaxies semble artificielle à cause de notre façon imparfaite de calculer leurs distances. Cela aurait pour effet de faire paraître le torse de l’homme plus grand qu’il ne l’est en réalité, et exagérerait les murs qui apparaissent autour de nous" (faculty.fortlewis.edu).

Nous ne disons pas que cette découverte est un "message divin" pour l’humanité. Mais il est quand même intéressant de noter qu’elle pousse quelques scientifiques et évolutionnistes à réexaminer leurs idées préconçues. Il est fascinant de constater que le Créateur a laissé une piste dans le ciel pour ceux qui sont prêts à regarder. Après tout, la Bible dit : "L’insensé dit en son coeur : Il n’y a point de Dieu" (Ps 53.1).

Le décalage vers le rouge et l’univers lointain

L’éloignement des galaxies peut être mesuré avec précision par le "décalage vers le rouge" du spectre lumineux. Lorsque la lumière d’une galaxie passe à travers un spectrographe (un instrument qui sépare les différentes couleurs de la lumière), les lignes claires et foncées de ces couleurs sont la signature de l’oxygène, de l’hydrogène, de l’azote, du potassium, du sodium et des autres éléments. L’analyse par spectroscopie permet d’identifier tous les éléments et composés qu’ils soient en état de turbulence pendant la combustion ou en équilibre stable.

En analysant le spectre des galaxies, le patron de couleurs est "étiré" vers des longueurs d’onde plus longues. On appelle cela le décalage vers le rouge. Plus les galaxies sont loin, plus ce décalage est important. C’est pourquoi il est une mesure relativement précise de la distance de celles-ci par rapport à nous.

La technologie permettant d’évaluer instantanément le décalage a permis d’accélérer grandement l’exploration de l’univers au-delà des régions voisines. Lorsque Geller et ses collègues ont cartographié l’univers (sur quelques millions d’années-lumières) et découvert "l’homme bâton", ils n’étaient capables de voir qu’une galaxie par ouverture de quelques degrés carrés de ciel (un degré carré couvre environ 5 fois la surface de la Lune).

Si l’on plonge 5 milliards d’années-lumières dans l’univers, on voir alors plus de 1000 galaxies à l’intérieur de ce même degré carré de ciel. Cela nous permet d’évaluer combien notre univers est grand.

Une instrumentation nettement améliorée a permis de tracer simultanément des centaines de ces galaxies. L’utilisation de nouveaux instruments de multiplexage a permis aux astronomes d’avancer considérablement la cartographie des galaxies de l’univers, y compris si possible, de celles de l’univers lointain. Même à l’aide de cette instrumentation, on estime à un siècle la durée nécessaire avant de compléter cet ambitieux projet.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’homme est bel et bien en voie de comprendre la géométrie de l’univers. Chaque décennie, la cartographie de l’univers s’améliore à pas de géant. Le modèle tridimensionnel de l’univers est semblable à des bulles, à de la mousse, comme nous l’avons mentionné plus tôt. Les galaxies se rassemblent selon un modèle bidimensionnel près de l’intersection de la bulle et d’un plan qui la traverse.

Déceler et enregistrer les milliards de galaxies de l’univers a été grandement facilité par l’utilisation du télescope multimiroirs (Multi-Mirror Telescope - MMT) du Mont Hopkins en Arizona. Ce dernier couvre un secteur relativement grand du ciel. Ce nouvel instrument a accéléré le processus d’enregistrement permettant de cartographier (en utilisant la technologie de fibre optique) des millions de galaxies bien au-delà de notre univers rapproché.

Des jalons dans la compréhension de l’univers

Réfléchissez à la façon dont la science a progressé pendant le dernier siècle. C’est en 1929 qu’Edwin Hubble a démontré l’ampleur de l’expansion de l’univers. Il prouva que les galaxies s’éloignaient de nous et que leur vitesse relative augmentait proportionnellement à leur éloignement. Sa découverte était pleinement d’accord avec la théorie de la relativité d’Einstein qui tenait compte de l’espace immense qui séparait les galaxies.

En 1960, Fritz Zwicky et ses collègues colligèrent plusieurs centaines de relevés et identifièrent au-delà de 30.000 galaxies. Notre connaissance de l’univers continuait de s’étendre. Nous savons maintenant que les galaxies cartographiées par Zwicky et les autres se retrouvent à moins d’un milliard d’années-lumières de notre Soleil, c'est-à-dire dans notre voisinage, le proche univers. Nous savons aussi que l’univers connu s’étend sur 15 milliards d’années-lumières dans toutes les directions.

Dans les années 70, le catalogue des relevés des galaxies de Zwicky était considéré comme le projet pionnier de référence. Mais son principal défaut était le fait qu’il était bidimensionnel, il ne contenait que des latitudes et des longitudes, mais aucune coordonnée de profondeur. La caractéristique manquante fut fournie par le décalage vers le rouge de la spectrographie tel qu’expliqué plus haut. Le décalage apporta la dimension qui manquait. Bien que le décalage fût connu du temps de Hubble (environ 1929), l’analyse et la mesure des données par cette méthode étaient une tâche longue et ardue. De nos jours, ce processus est automatique et beaucoup plus précis.

La première visualisation tridimensionnelle de notre proche univers fut accomplie en 1980 à partir du ciel nordique. Bien que ce relevé ne couvrît que 500 millions d’années-lumières, Geller compara cela à une tentative de comprendre les structures des océans et des continents de la Terre en examinant une carte de la dimension du Rhode Island, ce qui est bien insuffisant pour tirer des conclusions sur l’ensemble de la planète. Toutefois, il y a toutes les raisons de croire que cette première "tranche" de l’univers est représentative de l’univers observé récemment dans l’espace lointain.

En 1989, la vue d’ensemble était quatre fois plus étendue que lors du relevé de 1986. Les astronomes Geller et Huchra purent cartographier le Grand Mur s’étendant sur 800 millions d’années-lumières dans le ciel du Nord. Grâce à l’aide d’autres cartes établies dans les années 90, nous savons maintenant que de telles structures sont communes dans notre univers.

Voyez les capacités étonnantes qui sont maintenant disponibles : "Des équipes de scientifiques basées en Australie et aux États-Unis ont entrepris d’ambitieux projets de cartographie qui reposent sur cette nouvelle technologie. Le projet australien a été nommé en se basant sur l’instrumentation qui le rend possible, il s’agit du 2DF ou, le champ de deux degrés (the 2 Degree Field). Le 2DF, à l’aide du télescope anglo-australien de quatre mètres, permet d’obtenir 400 Redshifts [terme utilisé pour les galaxies distantes qui possèdent des caractéristiques de décalage particulières] à la fois par chaque secteur de ciel d’une largeur de 2 degrés … Les modèles obtenus dans ces cartes impressionnantes sont semblables à ceux que nous [Geller et collègues] avons découverts. Parce que ces cartes sont plus complètes que les nôtres, elles contiennent plusieurs zones sombres vides ainsi qu’une multitude de murs minces et de structures filamenteuses là où se trouvent les galaxies".

La publication poursuit : "Un consortium d’universités américaines a entrepris un projet encore plus audacieux. Ces universités espèrent illustrer numériquement le quart du ciel et obtenir le spectre d’un million de galaxies. Les premières tranches de ces importants relevés du proche voisinage de l’univers rapportent le même message que les précédents : Des vides sombres, des murs minces et des filaments de matière dont l’aspect rappelle des bulles ou une éponge" ("Beyond Earth", National Geographic, p. 180).

La matière sombre

Il y a suffisamment de preuves qui ont été découvertes pour mieux comprendre la nature et la distribution de la matière sombre de l’univers. Les observations faites jusqu’à maintenant traitent de la matière qui émet de la lumière. Ce résumé de la quête des hommes pour comprendre l’univers serait incomplet si on ne parlait pas de cet élément mystérieux qu’est la matière sombre. Aussi intéressant que puisse être l’univers visible grâce à la lumière émise par les galaxies, cette matière ne compose que 10% de la masse de l’univers. Au-delà de 90% de l’univers est composé de matière sombre.

Qu’est au juste la matière sombre ? La réponse du Dr Geller nous procure la meilleure évaluation de notre compréhension à ce sujet : "Cette énigme est demeurée irrésolue depuis près de 70 ans. La connaissance de la nature de la matière sombre est cruciale pour comprendre pleinement la formation des galaxies. Les radiations cosmiques de fonds (sous forme de micro-ondes) … Qui envahissent l’univers renferment l’aperçu le plus ancien de la condensation de la matière … En accord remarquable avec les analyses des relevés sur le décalage vers le rouge, les études des infimes variations dans le fond cosmique nous apprennent qu’environ 10% de l’étoffe de l’univers est constituée de la matière baryonique que nous pouvons observer : Les étoiles, les planètes et les êtres humains. L’autre 90% demeure quelque chose de sombre et mystérieux" (Ibid., pp. 180-181).

La poursuite de la quête

Le désir de l’homme de mieux comprendre l’univers se poursuit. En 2009, sa capacité de pénétrer encore plus l’espace augmentera après le lancement du télescope de nouvelle génération (Next Generation Space Telescope). On s’attend à ce que l’univers entier soit cartographié numériquement en l’an 2100 et à ce que la géométrie détaillée de l’univers soit résolue à cette époque.

L’utilisation par l’homme de modèles simulés par ordinateur pour illustrer les structures de l’univers a permis de les représenter avec une précision suffisante pour qu’une carte soit l’équivalent d’un territoire. Toutefois, le Dr Geller fait remarquer l’insuffisance de telles simulations qui se veulent des représentations fidèles de la réalité : "D’un point de vue esthétique, nous retrouvons dans le monde naturel une beauté exquise que les simulations ne peuvent égaler" (Ibid., p. 184).

La beauté des cieux est grandement amplifiée par les puissants télescopes capables de sonder au-delà de ce que l’œil peut discerner. Plus leur champ de vision s’étend, plus la création est à couper le souffle. Nous trouvons dans l’univers physique la preuve éclatante que seul un Créateur Suprême a pu le fabriquer de manière à ce qu’il forme un tel ensemble. C’est précisément la raison pour laquelle des astronomes renommés comme le Dr James Van Allen ont rejeté la philosophie évolutive (qui leur a été implantée depuis leur jeunesse) pour devenir créationniste.

Nous vous mettons au défi de prouver ces choses par vous-mêmes. Notre brochure gratuite, intitulée, "Dieu existe-t-Il ?" fournit amplement de preuves de l’existence d’un Dieu créateur.

Un des scientifiques le plus en vue de la première moitié du XX siècle - Albert Einstein - a fait cette passionnante observation à propos de l’ordre, des lois et de la planification dont Dieu a fait preuve dans Sa création. Il a exprimé la pensée suivante (résumée et paraphrasée ici) : Il était tout à fait sûr de l’existence d’une intelligence supérieure qu’il voyait à l’oeuvre dans l’univers. Il exprima sa croyance en un Dieu qui Se révélait dans l’harmonie de ce qui existait. Sa perception de la religion, en tant que scientifique, revêtait plutôt un "étonnement extatique" vis-à-vis l’harmonie des lois naturelles qui révélait une intelligence d’une telle supériorité qu’en comparaison l’ensemble de la pensée collective des êtres humains ne consistait qu’en une réflexion insignifiante (Out of My Later Years).

Il serait très intéressant si nous devions trouver un jour que Dieu avait laissé dans l’univers plusieurs messages afin d’enlever à l’humanité les excuses qu’elle pourrait avoir de Le rejeter.

Des forces de cohésion des noyaux atomiques jusqu’aux principes qui gouvernent les grandes galaxies, nous retrouvons la signature du même Créateur. De l’existence des lois jusqu’aux lois de l’existence, de l’abondance de la Terre jusqu’à l’immensité de l’univers, le Créateur est reconnu par Son oeuvre. La beauté à vous couper le souffle de la création et l’intelligence qui vous permet de l’admirer sont un témoignage à la majesté suprême d’un Créateur d’une sagesse infinie et d’une prévoyance créatrice sans limites.


                                                                                 

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