L'Editorial
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Ecologie et changement climatique
Aujourd’hui, beaucoup de personnes engagées en faveur de l’écologie sont désespérées. Tous les nouveaux rapports scientifiques indiquent que la situation empire de plus en plus rapidement. Pour ce qui est de la possibilité de s’attaquer au changement climatique, il semble que tous les accords politiques s’enlisent, victimes de compromissions ou d’immobilisme.
Néanmoins, pour nous chrétiens, c’est une occasion de réagir, sans arrogance ni faiblesse, mais avec un amour empreint d’humilité et par une action accomplie dans la joie. La raison pour laquelle les chrétiens peuvent garder espoir est enracinée non pas dans une action humaine, puisque l’humanité reste profondément défaillante, mais dans l’engagement de Dieu envers la création, et dans la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Dans un commentaire du passage de Romains 8.22, où l’apôtre Paul compare la création à une femme enceinte qui souffre des douleurs de l’enfantement, dans l’attente d’une nouvelle création. Dieu rachètera l’univers tout entier, la résurrection de Jésus est le commencement de cette nouvelle vie, l’herbe fraîche qui pousse à travers le béton de la décomposition et de la corruption du vieux monde.
Un autre texte biblique important décrit l’espérance que nous avons en Christ pour la création. Il s’agit de Colossiens 1.15-20. Ici, Christ est considéré comme l’origine de la création ("Par lui, toutes choses ont été créées", verset 16), comme le soutien de celle-ci ("en lui, toutes choses subsistent", verset 17) et comme le sauveur de tout l’ordre de la création, car il est celui en qui il plaît à Dieu de "réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang versé sur la croix".
Aujourd’hui, tandis que les dommages que nous avons infligés à la terre de Dieu qui est bonne, deviennent chaque jour plus désastreux, nous sommes cernés par le désespoir. Dans cette situation, les Écritures et l’action du Christ parlent d’espérance. Il y a de l’espoir tant pour l’humanité pécheresse, que pour notre création endommagée. Jésus reviendra en tant que Juge et Roi, pour enlever tout ce qui aura pollué et abîmé sa création, et pour être à nouveau couronné Roi, quand tout genou dans toute la création se courbera devant lui (Philippiens 2.10-11). Alors "la terre sera remplie de la connaissance de la gloire du Seigneur, comme les eaux recouvrent les fonds des mers" (Habacuc 2.14), tandis que la création accueillera son Roi.
Cette espérance ne devrait pas nous conduire à un excès de confiance, mais nous appeler à une action accomplie avec joie. Nous devrions ressembler à ces jeunes filles dont parle Jésus (Matthieu 25.1-13) et qui se préparent activement pour le retour de l’Époux, cherchant à faire de la terre un présent convenable et magnifique pour son Seigneur. Ainsi, pour les chrétiens qui suivent l’enseignement biblique, s’impliquer dans la lutte contre le changement climatique, c’est adorer le Seigneur, agir en tant que disciples et répondre à son ordre de mission. Nous le faisons pour la gloire de celui par qui et pour qui toutes choses ont été créées.
Paul G. - Ministère A Cœur Ouvert - Le 20.03.23
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