La Capsule Hebdo
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Page gérée par Martin A. - Ministère A Cœur Ouvert
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Temps de lecture : 1mn
Un peu comme l'ont fait les premiers chrétiens à leur époque, nous redécouvrons aujourd'hui combien nous sommes fragiles, combien notre situation économique est fragile, combien la vie est fragile.
Devant cette fragilité, deux attitudes sont possibles. Une première attitude consiste à dire : La vie, c'est tellement fragile, il faut la protéger le plus possible. Et alors, on se donne des règlements, on se met des armures.
L'autre attitude, qui me paraît plus près de l'Évangile, consiste à dire que notre fragilité ressemble à la fragilité de la flûte.
Une flûte, c'est plein de trous !
Pourtant, avec le souffle que j'y fais passer et le jeu des doigts, je suis capable d'en faire jaillir de la musique.
Pour revenir à la fragilité humaine, nous sommes pleins de trous comme une flûte, mais cela ne nous empêche pas d'être capables, avec le souffle de l'Esprit qui est en nous, d'entendre une musique ou de la laisser jaillir, et de la partager avec d'autres.
Au lieu de nous enfermer sur nous-mêmes comme une huître, notre fragilité devient alors une ouverture pour rejoindre la fragilité de l'autre, et établir des passerelles.
C'est ça que les chrétiens ont fait au deuxième siècle, ils étaient fragiles, ils n'étaient pas nombreux, n'étaient pas puissants, mais ils se savaient aimés de Dieu, habités par le souffle de l'Esprit, du Dieu vivant ressuscité. Ils ont été capables de voir leurs frères fragiles, et puis de bâtir des ponts avec eux, d'établir des passerelles, des fraternités concrètes.
C'est ainsi que, dans un monde compliqué, inhumain, la foi dans le Dieu vivant est demeurée vivante.
Avec amour et que Dieu vous bénisse,
Martin A. - Ministère A Cœur Ouvert - 06.03.23
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