🔹La vieillesse

Publié par A Coeur Ouvert

                   Par Damien Pottier - Ministère A Coeur Ouvert
                                                    Mai 24
                                     
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Temps de lecture 5mn50

                   "J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi, désormais la couronne ... M’est réservée ..." (2 Timothée 4.7)

J'ai appris plusieurs leçons en observant la vieillesse de mes parents : 

1)- Vieillir n’est pas le fruit d’un choix, se sentir "vieux" l’est ! Ne cessez pas de faire des plans pour l’avenir sinon, inconsciemment vous vous donnez la permission de mourir ! Mon père pensait qu’il devait beaucoup d’argent de location pour la place qu’il occupait au soleil, aussi "payait"-t-il en aidant les autres.
 
2)- Dieu est vraiment là à tout moment. Ma mère lutta contre la tentation du désespoir lorsque la maladie de Parkinson commença à l’affecter. Puis elle se mit à chercher partout la main de Dieu et la foi dont elle fit preuve tout au long de sa vie l’aida à se rendre compte qu’Il la soutiendrait encore davantage au cours de ses dernières années. 

3)- Le temps est un cadeau de Dieu. David a dit : "Enseigne-nous à bien utiliser le temps qui nous a été imparti" (Psaumes 90.12). Mon père a dit un jour à l’un de ses amis : "lorsqu’il ne te reste que très peu de temps, tu ne t’amuses pas à le gaspiller en frivolités. Tu apprends vite à l’investir dans des choses qui ont vraiment de l’importance". 

4)- La maladie ne crée pas de saints. Elle n’est qu’un test de patience, de maturité et de contrôle de soi. Quand mon père devint invalide, il découvrit que ni la vieillesse, ni la maladie ne le rapprochaient automatiquement de Dieu. Il devait toujours discipliner son esprit pour sentir la présence de Dieu et trouver la vraie joie de Christ. 

5)- Le rire redonne de la vitalité à l’âme. Brenda Smith se souvient que, lorsque son père tomba malade, cet orateur et éminent écrivain riait à la vue de son énorme embonpoint qui lui faisait lfaire une sorte de révérence chaque fois qu’il essayait de se redresser dans son fauteuil roulant ! Lorsque le temps et la nature auront fait leur travail et que nous nous regarderons dans la glace, il nous restera le choix d’en rire ou d’en pleurer. Mais comme "un coeur joyeux est un bon remède" (Proverbes 17.22), et puisque Dieu a préparé pour nous un corps nouveau et magnifique, choisissons de partir dans la joie !

Si vous vous sentez vraiment "vieux" aujourd’hui, ne désespérez pas encore ! La vieillesse vous offre quelques avantages : Par exemple, vous n’avez désormais plus besoin de rentrer votre estomac chaque fois que quelqu’un de plus jeune passe à vos côtés, vous jouissez encore d’une ouïe suffisante pour écouter vos voisins parler de leurs expériences en salle d’opération, vous ne luttez plus contre les limitations de vitesse, lorsque vous vous asseyez derrière un volant, vos articulations ne vous laissent pas tomber aussi souvent que le bulletin de météo à la télévision, vos secrets sont bien gardés, car tous vos amis du même âge les ont déjà oubliés !

Plus sérieusement, écoutez ce que nous dit la Bible : "Nous sommes déjà les enfants de Dieu et nous ne pouvons imaginer ce que nous deviendrons lorsque Christ reviendra nous chercher. Mais nous savons pourtant que nous Lui ressemblerons". Spéculer sur nos derniers jours ne sert à rien. Mieux vaut considérer chacun d’entre eux comme la célébration de la naissance d’un jour nouveau ! Les douleurs de la mort sont identiques aux douleurs de l’enfantement. A travers elles nous quitterons ce monde pour naître à la réalité d’enfants de Dieu. Aucune pensée morbide ne devrait nous envahir, car c’est une vision pleine de joie de ce que représentent vraiment la vie et la mort. Tant que nous occupons ce corps qui est le nôtre aujourd’hui, prenons-en bien soin. Mais lorsque l’heure sonnera de le quitter, réjouissons-nous de rentrer à la maison et d’être réuni avec Celui qui nous appelle ses frères et ses soeurs bien-aimés. La Bible affirme : "Il essuiera toute larme de leurs yeux et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu" (Apocalypse 21.4). 

Votre avenir est on ne peut plus brillant ! Un vieux chrétien est sur le point de mourir, sa famille debout à son chevet. Il a fidèlement servi le Seigneur toute sa vie. "As-tu peur ?" lui demande l’un de ses proches. "Non, pourquoi ? répondit-il, puisque mon Père est propriétaire des deux rives de la rivière !"

                                                   

                                                              

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