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Par Paul G. - Ministère A Cœur Ouvert - Semaine du 22 au 26 avril
⏰Temps de lecture : 1mn
Ces plus petits des frères de notre Seigneur
"… Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites" (Matthieu 25.40)
Ces paroles prennent aujourd’hui une importance particulière. Sous l’appellation nouvelle d’antisionisme, l’antisémitisme, après une période de sommeil apparent, se répand de nouveau et gagne même des églises jusque-là intéressées aux prophéties qui concernent le peuple élu.
On cite plus que jamais le chapitre 25 de l’évangile selon Matthieu, mais en oubliant que, au temps de Jésus, le mot "frère" ne pouvait s’appliquer, dans la bouche d’un Juif et ne pouvait être compris autrement par un Juif que comme désignant un autre Juif. Y voir n’importe quel démuni est une grave erreur d’interprétation. Cela ne signifie pas que nous ne puissions étendre le sens du texte, l’appliquer aux petits de notre socité moderne, mais il serait grave d’en oublier le sens premier.
Jésus était juif, Israël est le peuple élu de Dieu ― et Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel (Rom. 11.29). Quiconque le touche touche à la prunelle de ses yeux (Zac. 2.8).
Il y a plusieurs moyens de vouloir le faire disparaître : Rayer Israël par les armes, mais aussi lui enlever les promesses pour prendre sa place. Ce n’est pas plus innocent.
Nous ferions bien de ne pas oublier que le jugement dépeint en Matthieu 25 aura pour critère la manière dont nous aurons traité les Juifs, ces plus petits des frères de notre Seigneur !
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